Certificat de Gestion Actif-Passif (ALM)
hors module optionnel ALM assurance 7 820 €
Prochaine session
8 mars au 6 septembre 2021
L'Ensae-Ensai Formation Continue s'associe à L'AFGAP (Association Française des Gestionnaires Actif-Passif) pour créer une formation certifiante autour de l'ALM bancaire avec les meilleurs professionnels de la Place.
Objectifs
Ce certificat a pour objectif de permettre d’acquérir des compétences comptables, la maîtrise des enjeux réglementaires et de la gestion des fonds propres, les principales méthodes quantitatives et de modélisation des comportements de la clientèle, la connaissance des marchés et produits financiers, une culture économique et enfin la compréhension profonde du fonctionnement et du cadre d’exercice des activités d’une institution financière.
Programme du certificat ALM
M1. L’environnement macro-économique des banques (1,5 jours)
L’environnement macro-économique des banques
La bonne compréhension du cadre d’exercice des activités bancaires nécessite de décrire les mécanismes macro-financiers de l’économie. La crise de 2008 et la généralisation aujourd’hui de taux d’intérêt négatifs les éclaire d’un jour nouveau. Dans plusieurs grands pays, la banque centrale cumule désormais les fonctions monétaires et de supervision. Ces deux fonctions se rencontrent dans la politique macro-prudentielle qui reste même dans la zone euro de la responsabilité principale des Etats.
La crise financière et le risque systémique
- Crise des « subprime » et titrisation
- Contagion vers le système bancaire
- Contagion vers les Etats
- Le risque systémique source de l’instabilité financière
Les taux d’intérêt, une grandeur macro-économique essentielle
- Taux d’intérêt et inflation
- Taux d’intérêt et échéance
- Taux d’intérêt et risque de contrepartie
- Taux d’intérêt et taux de change
L’autorité monétaire
- La création monétaire
- Les objectifs de la politique monétaire
- Les canaux de transmission de la politique monétaire
- Politiques non conventionnelles et taux négatifs
L’autorité de supervision et l’autorité macro-prudentielle
- L’Union bancaire
- La réglementation prudentielle et son impact sur la distribution de crédit
- Stress tests et impact des chocs macro-économiques sur les banques
- La réglementation macro-prudentielle
Dominique Durant
Diplômée de l’IEP Paris et de l’Université Paris I
Panthéon-Sorbonne (DEA Monnaie Finance
Banque), elle est actuellement
adjointe au Directeur des Études à l’Autorité de
Contrôle Prudentiel et de Résolution. Cette
direction, réalise des travaux de recherche et
d’analyse transversale des risques sur les
secteurs de la banque et de l’assurance. Dans son
parcours à la Banque de France, elle a exercé successivement des fonctions
dans le contrôle bancaire, les statistiques
monétaires et financières et le contrôle des
assurances.
Compréhension du bilan d’une banque, de son compte de résultat et liens avec les lignes d’activités bancaires
Connaître le lien explicite entre activités opérationnelles des lignes de métier et leur traduction au bilan et en compte de résultat.
Pour être pertinente, la gestion actif-passif nécessite une connaissance et une compréhension fine des lignes du bilan d’une banque, leur degré de liquidité et d’exigibilité, leur mode de comptabilisation etc. Au-delà de cette connaissance comptable essentielle, il est impératif de savoir faire le lien avec les grandes lignes de métier d’une banque : activité de financement, activité de collecte de l’épargne, activité d’investissement pour compte propre ou compte de tiers, activité de conseil etc.
L’objectif est de cette session est donc de retracer le lien explicite entre activités opérationnelles des lignes de métier et leur traduction au bilan et en compte de résultat. Cette session est nécessaire pour aborder les concepts, outils et modèles de la gestion actif-passif, ainsi que pour comprendre les concepts de la comptabilité de couverture.
Qu’est-ce qu’une banque ?
- Les rôles d’une banque dans l’économie, l’intermédiation bancaire, les autres acteurs (assureurs, intermédiaires financiers, gestionnaires d’actifs etc.)
- L’activité de collecte des dépôts et de l’épargne
- L’activité de financement de l’économie : retail / SME / corporate / sovereign
- L’activité d’investissement pour compte propre et pour compte de tiers
- L’activité de conseil : fusion & acquisition, structuration, etc.
Le bilan d’une banque
- Les différents postes : définition, ordre de grandeur, principales caractéristiques (liquidité, exigibilité, sensibilité aux variables macro-économiques et financières, etc.)
- Liens entre activités bancaires et bilan, trading book / banking book
- Focus sur les fonds propres et financement de l’activité bancaire
- Engagements données et reçues, « hors bilan »
Le compte de résultat
- Les différentes lignes : PNB, charges d’exploitation, coût du risque, etc.
- Liens entre activités bancaires et compte de résultat
- Premiers éléments de comptabilisation en résultat des activités : Mark-to-Market, courru trading book / banking book etc.
- Principaux ratios : coefficient d’exploitation, etc.
Les circuits de financement internes
- Rôle de la direction financière, de la trésorerie, de la gestion actif-passif, du contrôle de gestion
- Interactions entre la direction financière et les lignes de métier
- Circulation de la liquidité à l’intérieur d’une banque : clients / agences / trésorerie / marchés de capitaux
Typologie des risques bancaires
- Risque de crédit, risque de marché, risque opérationnel, risque de conformité, etc.
- Notion de risques structurels du bilan : risque de taux, risque de change, risque de liquidité etc.
- Organisation de la gouvernance et de la gestion des risques
L’architecture du système de supervision français et international
Hervé Akoun
Consultant et formateur dans le domaine financier auprès des régulateurs et des grandes banques et compagnies d‘assurance, il possède plus de 30 ans d’expérience dans les différents domaines de la finance qu’il a acquis en travaillant auprès de grand groupes internationaux. Après une première expérience à la direction financière de Michelin au Canada et en Suisse, il a travaillé dans les salles de marché comme marketer et trader au sein de Natwest et de CACIB. Il a ensuite, en tant que membre du directoire d’Allianz Global Investors, été en charge de l’allocation d’actifs et de la gestion des fonds structurés et des fonds de fonds. Puis, après avoir créé une société de conseil, il a rejoint HSBC France, où il a été en charge de la gestion actif/passif. Actuaire qualifié, membre de l’institut des actuaires il est diplômé de l’Ensae et professeur vacataire en école de commerce.
M3. Echéancement et modélisation des postes du bilan (1,5 jours)
Echéancement et modélisation des postes du bilan
Connaître les lignes du bilan, à l’actif ou au passif, et savoir formaliser la démarche pour modéliser leur écoulement et leur indexation aux taux d’intérêt, tout en restant dans les limites de la faisabilité opérationnelle.
Connaître les principes et outils de tarification des opérations, ainsi que la gouvernance et la gestion interne du refinancement et des risques des lignes d’activité.
Pour calculer les impasses de taux et de liquidité, il est nécessaire d’expliciter les lois d’écoulement des postes du bilan, leur indexation aux taux d’intérêt ainsi que la durée avant refixation du taux client. Dans un certain nombre de cas, les écoulements et indexations aux taux d’intérêt sont simples à modéliser et résultent des caractéristiques contractuelles du produit sous-jacent. Dans d’autres cas, la modélisation est plus sophistiquée quand elle doit intégrer des hypothèses comportementales sur les clients.
L’objectif de cette session est de passer en revue les lignes du bilan, à l’actif ou au passif, et de formaliser la démarche pour modéliser leur écoulement et leur indexation aux taux d’intérêt, tout en restant dans les limites de la faisabilité opérationnelle.
Enfin, le second objectif de cette session est de décrire les principes et outils de tarification des opérations, ainsi que la gouvernance et la gestion interne du refinancement et des risques des lignes d’activité. Ce dernier aspect est fondamental et est la clé d’une rentabilité durable des opérations avec la clientèle. En outre, de nombreuses crises bancaires ont eu pour origine une mauvaise allocation interne du refinancement et de la tarification des risques.
Ecoulement en liquidité : cas des contrats échéancés
- Ecoulement contractuel
- Problématique des remboursements anticipés et de leur modélisation
- Exemples et illustrations
Ecoulement en liquidité : cas des contrats non échéancés
- Les dépôts de la clientèle
- Problématique de la volatilité des dépôts et lien avec la modélisation de l’écoulement
Ecoulement en liquidité : autres postes du bilan
- Les réserves obligatoires
- Les fonds propres
- Les comptes débiteurs
- Engagements hors bilan
Ecoulement en taux
- Typologie des modes d’indexation
- Modélisation de l’indexation et de la durée avant ré-indexation
- Analyse de quelques produits réglementés complexes : épargne-logement, livret A, crédit à taux cappé
- Reformulation des impasses de taux et de liquidité à la lumière des modèles d’écoulement
- Limites méthodologiques des impasses dans les cas de produits complexes ayant une composante optionnelle
La notion de Taux de Cession Interne (TCI) et son mode de calcul
- Définition et calcul des TCI des produits échéancés
- Définition et calcul des TCI des produits non échéancés
- Exemples et illustrations
- Cas des produits complexes, des remboursements anticipés et des composantes optionnelles
Tarification des opérations
- Les composantes d’une tarification optimale : coût de la liquidité, coût des fonds propres, coût du risque etc.
- Impacts sur la tarification des opérations avec la clientèle
Alexandre Adam
Après des études scientifiques, statistiques et
économiques (X-Ensae), il a
découvert la Gestion Actif-Passif (ALM) à la
BNP en 1997. Après avoir été en charge de
l'équipe de modélisation ALM du Groupe BNP
Paribas, il est aujourd'hui responsable de l'ALM
& Treasury Management chez BNP Paribas
Personal Finance. Il est l'auteur de "Handbook
of Asset and Liability Management" paru chez
Wiley en 2007.
M4. Gestion des risques structurels 1 : le risque de liquidité (1 jour)
Gestion des risques structurels 1 : le risque de liquidité
Maîtriser les concepts, les indicateurs de risque et les outils de gestion du risque de liquidité dans le cadre de la gestion financière d’une banque.
La gestion des risques structurels qui est à la base de la gestion actif-passif comprend essentiellement le risque de liquidité, le risque de taux d’intérêt et le risque de change. L’objectif de cette session est de détailler les concepts, les indicateurs de risque et les outils de gestion du risque de liquidité dans le cadre de la gestion financière d’une banque. Chaque point est accompagné d’une étude de cas concret.
Mesure du risque de liquidité : Les indicateurs
- Besoin de financement,
- Construction du gap de liquidité statique
- Construction du gap de liquidité dynamique
- Stress Scenarii et plan d’urgence
- Réserves de liquidités
Gestion du risque de liquidité
- Politique de gestion du risque de liquidité
- Les outils de fermeture de l’impasse de liquidité,
- La politique de refinancement de la banque
Eléments sur la réglementation bancaire et ses évolutions récentes
- Dispositif réglementaire actuel et son évolution
- Les ratios Bâlois : LCR et NSFR
- La gestion des ratios réglementaires
Organisation et gouvernance interne en matière de gestion du risque de liquidité
Incidence sur les taux de cession interne (TCI).
Michèle Peschet
Titulaire d’un Diplôme d’Études Supérieures d’économie (économétrie), et d’un MBA de HEC, Michèle Peschet a exercé diverses fonctions dans des trésoreries d’entreprises (Groupe Hachette, Saint- Gobain), avant d’entrer au Crédit Lyonnais. Elle y est restée 25 ans, occupant d’abord diverses responsabilités au sein de la Direction des Marchés de capitaux, puis à la Direction Financière. Dans ce domaine, elle a d’abord contribué en 1995 à la mise en place de la Trésorerie Centrale du Groupe, puis a été en charge de la gestion des risques ALM (taux et change) avant de prendre en 2004 la responsabilité de la Trésorerie de LCL, poste qu’elle a occupé jusque la fin 2010. Elle exerce depuis une activité de formateur et de conseil dans le domaine financier
M5. Gestion des risques structurels 2 : le risque de taux d’intérêt (1 jour)
Gestion des risques structurels 2 : le risque de taux d’intérêt
Maîtriser les concepts, les indicateurs de risque et les outils de gestion du risque de taux d’intérêt dans le cadre de la gestion financière d’une banque.
La gestion des risques structurels qui est à la base de la gestion actif-passif comprend essentiellement le risque de taux d’intérêt, le risque de liquidité et le risque de change. Cette session détaille les concepts, les indicateurs de risque et les outils de gestion du risque de taux d’intérêt global dans le cadre de la gestion financière d’une banque commerciale.
L’origine du risque de taux d’intérêt
- Risque de taux et marge d’intérêt : l’origine du risque de taux dans la gestion financière d’une banque commerciale et l’objectif de protection de la marge
- Typologie des taux bancaires : taux fixes, taux révisables, taux variables, taux réglementés, taux discrétionnaires.
Les outils de mesure du risque de taux
- Le gap statique de taux fixe : définitions et principes de construction
- La construction du gap statique de taux : illustrations et exemple de construction d’un gap
- Les limites méthodologiques du gap statique de taux
- Les autres mesures du risque de taux : définitions et utilisations.
La gestion du risque de taux
- L’organisation de la banque et la responsabilité de l’ALM : Le système d’adossement.
- Appétence au risque : le système de limites
- Notion de macrocouverture et de microcouverture
- Les outils financiers de couverture du risque de taux : swaps, cap, floor, ou prêtes /emprunts
- Le cadre comptable (IAS IFRS) : incidence sur la gestion du risque de taux
- Compléments sur les Taux de Cession Interne (TCI)
Éléments sur la réglementation bancaire et ses évolutions récentes
- Dispositif réglementaire actuel et son évolution
- Organisation et gouvernance interne en matière de gestion du risque de taux
Michèle Peschet
Titulaire d’un Diplôme d’Études Supérieures d’économie (économétrie), et d’un MBA de HEC, Michèle Peschet a exercé diverses fonctions dans des trésoreries d’entreprises (Groupe Hachette, Saint- Gobain), avant d’entrer au Crédit Lyonnais. Elle y est restée 25 ans, occupant d’abord diverses responsabilités au sein de la Direction des Marchés de capitaux, puis à la Direction Financière. Dans ce domaine, elle a d’abord contribué en 1995 à la mise en place de la Trésorerie Centrale du Groupe, puis a été en charge de la gestion des risques ALM (taux et change) avant de prendre en 2004 la responsabilité de la Trésorerie de LCL, poste qu’elle a occupé jusque la fin 2010. Elle exerce depuis une activité de formateur et de conseil dans le domaine financier
M6. Gestion des risques structurels 3 : le risque de change (1/2 journée)
Gestion des risques structurels 3 : le risque de change
Maîtriser les concepts, les indicateurs de risque et les outils de gestion du risque de change dans le cadre de la gestion financière d’une banque.
La gestion des risques structurels qui est à la base de la gestion actif-passif comprend essentiellement le risque de liquidité, le risque de taux d’intérêt et le risque de change. L’objectif de cette troisième session relative à la gestion des risques structurels est de détailler les concepts, les indicateurs de risque et les outils de gestion du risque de change dans le cadre de la gestion financière d’une banque.
L’origine du risque de change et sa mesure
- Risque de change et périmètre du risque de change
- Position de change et sa mesure
- Illustrations
La gestion du risque de change
- Les principes de gestion
- Les outils financiers : opérations de change au comptant / à terme, options de change, swap de devises
- Etude de cas
Eléments sur la réglementation bancaire et ses évolutions récentes
- Dispositif réglementaire actuel et son évolution
- Organisation et gouvernance interne en matière de gestion du risque de change
- Focus sur la crise de l’euro et son impact sur les banques
Jean-François Renaut
Il est responsable du pilotage des ressources
rares au Crédit Agricole CIB. Auparavant, il y
était responsable des activités d’Exécution &
Couverture. Il a également travaillé chez Calyon
en tant que responsable de la communication
financière ainsi qu’au crédit lyonnais comme
contrôleur de gestion en charge de la Banque de
financement et d’investissement.
M7. Risque de taux : produits et stratégies de couverture (1,5 jours)
Risque de taux : produits et stratégies de couverture
Savoir évaluer les principaux instruments de taux et de change utilisés en ALM à des fins de couverture. Comprendre leur fonctionnement et en maitriser les aspects quantitatifs.
La gestion financière s’exerce dans un cadre de plus en plus sophistiqué. Les produits dérivés sont utilisés de manière croissante par les gestionnaires actif-passif afin de couvrir les principaux risques financiers portant sur le bilan (taux et change notamment). Ce module vise à comprendre en détails le fonctionnement, l’évaluation et l’utilisation de ces produits de couverture, notamment les swaps de taux.
Introduction
- Qu’est-ce qu’un risque de taux ?
- Cash flow hedge vs. Fair value hedge
- Rappels de calcul obligataire
La courbe des taux
- Les différents types de courbes
- Concept de courbe zéro-coupon
- Bootstrap de la courbe ZC à partir des instruments de marché
Dérivés court terme et swaps de taux (IRS)
- Taux monétaires EURIBOR, FRA et futures sur EURIBOR
- Les swaps de taux : utilisations, conventions et calcul des flux
- Evaluation d’un swap, taux swap, MtM d’un IRS en fonction du taux swap
- Sensibilité et convexité d’un swap vis-à-vis des taux d’intérêt
- Couverture des risques de taux au moyen des swaps
Caps, floors et swaptions
- Utilisation des caps & floors pour limiter un risque de cash-flow
- Utilisation des swaptions pour couvrir des prêts/emprunts annulables
- Pricing des caps/floors/swaptions et smile de volatilité
- Les swaptions bermudas : une couverture du risque de remboursement anticipé
Antonin Chaix
Diplômé de l’Ensae et titulaire du DEA de mathématiques appliquées MASEF de Dauphine, Antonin Chaix est spécialiste des dérivés de taux. Ancien analyste quantitatif au sein de Calyon et Ixis Cib, il est depuis 2007 consultant et formateur en finance quantitative. Il enseigne à l’ENSAE et a participé activement à la création du DiFiQ (Diplôme de Finance Quantitative Ensae / Dauphine / Bärchen) dont il est co-responsable avec Bruno Bouchard.
M8. Comptabilité IFRS des instruments financiers et ratios prudentiels (1,5 jours)
Comptabilité IFRS des instruments financiers et ratios prudentiels
La gestion financière s’exerce dans un cadre comptable contraint. Toute opération de refinancement ou de couverture des risques a une traduction comptable qui induit un impact fort sur les résultats financiers et sur la valorisation comptable du bilan. Ainsi, paradoxalement, les normes comptables peuvent impacter la gestion elle-même et la façon de se couvrir, ce qui fait l’objet de nombreux débats et polémiques au niveau international.
L’objectif de cette session est de mettre en évidence les enjeux de la comptabilisation des opérations liées à la gestion financière de la banque et de détailler en profondeur les mécanismes, parfois complexes, de la comptabilisation.
Repères historiques relatifs aux normes comptables IFRS
Comptabilisation et évaluation des compartiments du bilan
- Actifs à la Juste Valeur par résultat
- Available For Sale (AFS)
- Hold to Maturity (HTM)
- Prêts et créances
- Produits dérivés
Comptabilisation des opérations de couverture en gestion actif-passif
- Hedge accounting
- Focus sur le « carve out »
- Indicateur d’efficacité de la couverture
Focus sur les fonds propres
- Capital réglementaire, capitaux propres, filtres prudentiels
- Typologie des instruments de capital
- Focus sur les titres innovants
- Développements réglementaires récents
Nicolas Patrigot
M9. Modélisation du capital économique, taux de cession interne et tarification RAROC (2 jours)
Modélisation du capital économique, taux de cession interne et tarification RAROC
Connaître le cadre opérationnel des modèles de capital économique et de tarification RaRoC ainsi que leur utilisation dans l’allocation des fonds propres, la mesure des effets de diversification, la tarification des opérations bancaires, le suivi de la rentabilité.
Cette formation est à la frontière entre les risques ALM classiques (liquidité, taux, change) et la modélisation des risques de crédit dans une démarche d’intégration globale et de gestion des risques.
Elle vise à développer le cadre opérationnel des modèles de capital économique et de tarification RAROC ainsi que leur utilisation dans l’allocation des fonds propres, la mesure des effets de diversification, la tarification des opérations bancaires, le suivi de la rentabilité.
Appétit au risque, intégration des risques ALM, des risques de crédit et des risques « pilier 2 » : quels indicateurs globaux, quelle mesure économique et réglementaire ?
L’allocation de fonds propres
Le capital économique comme métrique transverse de mesures des risques
L’agrégation des risques, la mesure et la gestion de la diversification
Les outils Raroc et les taux de cession interne dans les décisions de management
Jean-Bernard Caen
Consultant, il a exercé 30 ans dans le domaine de la finance notamment chez Finance et technology management et Dexia. Il est l’auteur de multiples articles dans la presse financière et intervient dans de nombreuses conférences en France et à l’étranger. Il est membre du conseil d’administration de l’Association Française des Gestionnaires Actif-Passif, du comité exécutif du bureau de Paris de la Professional Risk Management International Association et responsable du groupe Finance du MIT Club de France.
M10. Couverture des risques structurels et ingénierie bancaire (2 jours)
Couverture des risques structurels et ingénierie bancaire
Définir et analyser les indicateurs utilisés en gestion actif/passif tant en statique qu’en dynamique : ratios d’équilibre, sensibilité de la marge, VaN…
Connaître les méthodes et outils de couverture disponibles - émissions sécurisées, titrisations, ventes d’actifs, … - en s’attachant à leurs impacts sur les grands équilibres d’un bilan.
La formation développe les indicateurs de risque de taux et de liquidité en prenant en compte les méthodologies d’écoulement et d’indexation décrites dans les sessions précédentes. Il s’agit également de prolonger ce développement dans une perspective dynamique du bilan et de production nouvelle. La session détaille également les principes et l’articulation entre l’ensemble des indicateurs utilisés en gestion actif-passif telles que la Valeur Actuelle Nette (VAN), la duration des actifs et passifs ou encore la sensibilité de la Marge Nette d’Intérêt (MNI).
Enfin, la session vise à développer les méthodes de couverture des risques selon deux axes : l’utilisation de produits de couverture disponibles sur les marchés financiers d’une part et le montage d’opérations structurées (covered bonds, titrisation) d’autres part.
Marge d’intérêt, VAN et risque de taux d’intérêt
- Définition de la marge nette de taux et lien avec l’impasse de taux
- Définition et calcul de la duration et de la VAN
- Articulation et limites d’utilisation des indicateurs
- Exemple et illustration dans le cadre d’un bilan bancaire
Dynamique du bilan et intégration de la production nouvelle
Gestion du risque de liquidité, modélisation des liquidity buffers et des funding costs dans une vision post-crise
Gestion du risque de taux
Opérations de refinancement structuré
- Politique de titrisation
- Covered bonds
Ratios et nouvelles exigences réglementaires en matière de risque de liquidité et de taux
Serge Moulin
M. Moulin est banquier d'affaire, spécialiste de la gestion de bilan et des solutions de marché pour les institutions financières. Il a travaillé au département quantitatif de Bear Stearns à New York et Londres. Il est actuaire, ancien élève de l'ENSAE et auteur de nombreuses publications sur le sujet
M11. Introduction à la gestion actif-passif en assurance (2 jours)
Introduction à la gestion actif-passif en assurance
Savoir analyser et comprendre les relations actif-passif d’une société d’assurance vie. Apprendre à connaître les risques du bilan et adapter sa stratégie d’investissement.
La gestion actif-passif est devenue ces dernières années une fonction incontournable de l’évaluation des risques d’une compagnie d’assurance. La nouvelle règlementation Solvabilité 2 a, en outre, renforcé les exigences de modélisation en imposant aux assureurs d’exercer une évaluation périodique de leur besoin de solvabilité.
Après avoir introduit les singularités des risques assurantiels, nous aborderons les techniques de quantification de ces risques et certaines des pistes de réflexion restant encore à explorer. Ce module sera abondamment accompagné d’exemples numériques de techniques ALM visant à répondre aux problématiques actuelles de l’assureur.
Cadre comptable d’une compagnie d’assurance
- Présentation d’un bilan
- Comptabilisation des actifs
- Présentation des provisions en assurance
- Méthodes de comptabilisation prospective et rétrospective des provisions mathématiques
- Présentation d’un compte de résultat d’une compagnie d’assurance (marge financière et technique)
- Introduction des interdépendances entre actif et passif
- Contexte et notion de pilotage vus par le gestionnaire actif-passif
Présentation de Solvabilité 2 et ses impacts
- Le cadre général de la valorisation économique (notion de « Best Estimate ») et les conséquences de l’hypothèse d’AOA
- Définition de la « formule standard » et d’un modèle interne
- Calcul de capital sous Solvabilité 2
- Conception d’un bilan en Solvabilité 2
Piloter, évaluer et anticiper par la gestion actif-passif
- Cartographie des risques selon Solvabilité 2
- Intérêt des principales étapes d’une étude ALM
- Adossement des flux et technique d’immunisation aux taux d’intérêt
- Constitution d’un scénario central pour l’assureur
- Enjeux de la création de stress tests
- Couverture des risques financiers d’un d’assureur par des dérivés de taux et actions
- Bâtir une allocation stratégique à travers un environnement multi-normes (Local Gaaps / Solvabilité II)
Conclusion et Q&A
Romain Fitoussi
Romain est actuaire certifié et diplômé de l'ESSEC et d’un DEA de Mathématiques à Paris 6. Suite à un poste de structureur sur les produits dérivés actions et fonds en banque d’investissement, il s’est spécialisé dans la quantification des risques de marché dans le secteur de l’assurance. Auparavant responsable de l’ALM chez BNP Paribas Cardif, il est désormais responsable des investissements, de la modélisation ALM et du contrôle de gestion au sein de la société Mutex.
Le 11ème et dernier module Introduction à la gestion actif-passif en assurance est optionnel. Son contenu n'est pas au programme de l'examen final qui portera exclusivement sur le 10 premiers modules. En tant qu'inscrit au certificat, vous bénéficiez d'un tarif très avantageux sur ce module (1180€) par rapport au tarif catalogue (1820€)(*).
Mais aussi, en vous inscrivant au certificat ALM, vous bénéficiez d'une réduction de 20% sur l'ensemble de nos formations catalogue durant l'année qui suit l'obtention de votre diplôme.
(*) Ce dernier module est organisé à l'issue du cursus, sous réserve d'un nombre suffisant d'inscrits.
Le suivi du cursus et la réussite à l'examen de certification (10 modules) conduit à l'obtention d'un certificat AFGAP délivré par le Groupe des Écoles Nationales d'Économie et Statistique.